1911 – Guillaume Balay

« Signature de la paix par MM. Wilson, Llyod Georges et Georges Clémenceau. Nous jouâmes avec la Musique des Guides belges réunis sur la même estrade, dans les jardins, pendant la ratification de la paix. Ce que nous remarquâmes, nous musiciens, ce fut M. Clémenceau sortant furieux de la grande salle. Que s’était-il passé ? »

A la déclaration de la guerre en 1914 toutes les prestations de la musique sont suspendues.

 L’effectif des musiciens de la Musique de la Garde est porté de 53 à 77 instrumentistes.

A la déclaration de la guerre en 1914 toutes les prestations de la musique sont suspendues. Les musiciens sont mobilisés à l’arrière.

Au printemps 1915, la Musique de la Garde reprend son activité, adaptant son répertoire au rôle commémoratif et patriotique imposé par les circonstances. La musique allemande est bien sûr  absente des concerts et le répertoire national  est à l’honneur : Scènes Alsaciennesde Massenet, Marche triomphale  de Berlioz …  La plume de G. Balay s’inspire des faits du moment Victoire sur la Marne, Albert de Belgique, Salut à la Serbie

La musique revêt tous les symboles patriotiques et l’Union Sacréeest célébrée en de nombreux festivals internationaux regroupant de nombreuses musiques militaires : Musiques des Carabiniers Royaux, Musiques des Guides, Coldstream Guards Band

L’après-guerre sera difficile pour la Musique comme pour l’ensemble du pays. Moins de Kiosques, moins de voyages, et l’activitéreste essentiellement parisienne jusqu’en 1922.